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JAZZ A L'OUEST TOUTE !
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6 mars 2012

RICHARD GALLIANO FRENCH TOUCH TRIO, LE 31 MARS 2011 A L'AVEL-DRO A PLOZEVET.

Richard Galliano: accordéon

Jean-Marie Ecay: guitare

Philippe Aerts: contrebasse

Le roi de l'accordéon jazz présentera son spectacle «French Touch Trio», samedi, à Plozévet. Richard Galliano et son accordéon seront entourés de Jean-Marie Ecay à la guitare et de Philippe Aerts à la contrebasse. Dans ce concert, l'accordéoniste va mêler sans complexe et avec bonheur le jazz à la musette, le tango aux rythmes brésiliens, le blues avec la valse... Ses compositions originales sont faites d'hommages aux grands artistes: Lucio Dalla, Michel Legrand, Hermeto Pascoal. Sa générosité, son accent ensoleillé du sud s'expriment pleinement dans sa musique dans laquelle la nostalgie flirte avec la fièvre. La respiration musicale est ici tellement évidente avec une liberté totale: un grand artiste à ne pas manquer! 


Alors que l'accordéon semblait n'avoir jamais vraiment connu de soliste majeur et que, par les connotations qui l'entourent, il paraissait irrémédiablement éloigné du swing, Richard Galliano est parvenu, avec une détermination sans pareille, à imposer l'idée que son instrument était digne de figurer aux côtés des saxophones et trompettes qui sont au coeur de la musique de jazz. Inspiré par son admiration pour son ami Astor Piazzolla, inventeur du « Tango Nuevo », l'accordéoniste a réussi, en outre, avec son « new musette », à revitaliser une tradition bien française qui semblait ne jamais devoir connaître de renouveau.
Fils de Lucien Galliano, professeur d'accordéon d'origine italienne, Richard a débuté l'instrument à l'âge de quatre ans. Parallèlement à son apprentissage, il suit une formation au conservatoire de Nice, étudiant l'harmonie, le contrepoint et le trombone. A l'âge de 14 ans, il découvre le jazz au travers de Clifford Brown dont il relève les chorus et s'étonne que l'accordéon soit si peu présent dans cette musique. Il s'intéresse alors aux accordéonistes brésiliens (Sivuca, Dominguinhos), découvre les spécialistes américains qui se sont frottés au jazz (Tommy Gumina, Ernie Felice, Art Van Damme) et les maîtres italiens (Felice Fugazza, Volpi, Fancelli), rejetant en bloc le jeu traditionnel qui domine dans l'Hexagone. En 1973, Galliano « monte » à Paris où il séduit Claude Nougaro. Pendant trois ans, il assure la fonction d'arrangeur, de chef d'orchestre et même de compositeur dans un groupe où il côtoie d'authentiques jazzmen. Il participe, en outre, à de nombreuses séances d'enregistrement de variété (Barbara, Serge Reggiani, Charles Aznavour, Juliette Gréco, etc...) et à des musiques de film. Dès le début des années 1980, il multiplie les occasions de fréquenter des jazzmen de toutes obédiences et de pratiquer l'improvisation à leurs côtés : Chet Baker (sur un répertoire brésilien), Steve Potts, Jimmy Gourley, Toots Thielemans, le violoncelliste Jean-Charles Capon (avec qui il signe son premier disque), Ron Carter (avec qui il enregistre en duo en 1990), etc.

En 1991, sur les conseils d'Astor Piazzolla qu'il a rencontré en 1983 à la faveur d'une musique de scène pour la Comédie-Française, Richard Galliano fait retour sur ses racines, revenant au répertoire traditionnel de valses musettes, de java, de complaintes et de tangos qu'il avait longtemps ignoré. Renouant avec l'esprit de Gus Viseur et Tony Murena, il permet à l'accordéon de se défaire de son image vieillotte par un travail sur le trois temps, une autre conception rythmique, un changement des harmonies, qui l'acclimate au jazz. Réalisé avec Aldo Romano, Pierre Michelot et Philip Catherine, son disque-manifeste « New Musette » (Label bleu) lui vaut de recevoir le prix Django-Reinhardt de l'Académie du Jazz en 1993, récompense qui salue le « musicien français de l'année ».

S'ensuit une série d'albums dans lesquels Richard Galliano révèle, sur un modèle Victoria qu'il ne quitte plus, une aisance à adapter l'accordéon aux libertés du jazz, virtuose dans le phrasé, totalement décomplexé, d'une grande richesse dans la sonorité, habile à décloisonner les musiques à l'aide d'un instrument qui ignore les frontières. En 1996, il traverse l'Atlantique pour enregistrer son « New York Tango », avec George Mraz, Al Foster et Biréli Lagrène, disque pour lequel il obtient une Victoire de la musique. La réputation de Richard Galliano prend alors une envergure internationale et les collaborations se multiplient. Il s'engage dans des duos, dont certains à l'instrumentation insolite, avec des personnalités aussi diverses qu'Enrico Rava, Charlie Haden, Michel Portal (« Blow Up », en 1997, est un vrai succès commercial avec plus de 100 000 exemplaires vendus), son confrère Antonello Salis (en Italie) ou encore l'organiste Eddy Louiss (2001). Il est fidèle pendant des années au trio qu'il forme avec Daniel Humair et Jean-François Jenny-Clarke (de 1993 jusqu'à la disparition du contrebassiste en 1998), puis renoue avec ce format en 2004 avec une rythmique « new-yorkaise » composée de Clarence Penn et Larry Grenadier. Des rencontres plus ponctuelles ont également lieu avec Jan Garbarek, Martial Solal, Hermeto Pascoal, Anouar Brahem, Paolo Fresu et Jan Lundgren, Gary Burton... En 1999, avec un orchestre de chambre, il fait entendre ses propres compositions aux côtés d'oeuvres écrites par Astor Piazzolla. Ce travail trouve un prolongement en 2003 dans « Piazzolla Forever », hommage dans lequel Galliano rejoue les pièces de son mentor.

D'une rare polyvalence, Richard Galliano possède ainsi les moyens de s'exprimer avec musicalité dans n'importe quel contexte, du solo (tel le « Paris Concert » au Châtelet, paru en 2009) jusqu'au big band (avec le Brussels Jazz Orchestra en 2008). Désormais reconnu comme un soliste exceptionnel, il continue d'explorer un large éventail de musiques, sans se défaire de ce lyrisme qui irrigue son jeu lorsqu'il enregistre les ballades de « Love Day » avec Gonzalo Rubalcaba, Charlie Haden et Mino Cinelu, ni se départir de cette « French Touch » qui lui permet d'établir avec le trompettiste Wynton Marsalis le trait d'union qui relie Billie Holiday et Edith Piaf.

RICHARD GALLIANO: http://www.richardgalliano.com/

 


 Jean Marie Ecay est un guitariste basco français. Depuis 2006 il joue dans le groupe de BiIly Cobham. JME est reconnu pour son éclectisme. Depuis ses debuts professionnels en Espagne avec Itoiz,  en passant par la compagnie Lubat, jusqu'a aujourd' hui avec l'accordeoniste Richard Galliano, Il a travaillé régulierement avec des artistes comme Didier Lockwood, Alain Caron, Claude Nougaro, Carlos Benavent, Charlier Sourisse, Neils Landoky , Eddy Louiss. Jean Pierre Como, Eric Lelann, Jean Felix Lalanne, Dee dee Brigewater... JME est credité sur plus de 150 albums, ( Jacques Higelin, Mylene Farmer, Barbara,...) Certains autres artistes internationaux comme Randy Brecker, Gino Vannelli, Eddy Gomez, Alex Acuna ou Stanley Clarke ont solicité JME pour des collaborations ponctuelles, live ou studio. lors de leur passage en Europe.

JEAN MARIE ECAY : http://ecayjm.pagesperso-orange.fr/


"Né à Bruxelles le 21 Juin 1964, de formation autodidacte, Philippe Aerts commence sa carrière musicale dès l'age de 15 ans en se produisant avec des orchestres Dixieland. Très rapidement, il se tourne vers un Jazz plus moderne et joue avec les meilleurs musiciens de la scène belge (Charles Loos, Félix Simtaine, Michel Herr, Steve Houben, Diederik Wissels, etc). Devenant très rapidement un des contrebassistes les plus demandés en Belgique, Philippe Aerts a eu la chance d'accompagner des artistes étrangers de passage en Europe: Joe Henderson, Joe Lovano, Larry Schneider, Steve Grossman, Tom Harrell, Lew Tabackin, Chet Baker, Lee Konitz, Bob Brookmeyer, Richie Beirach, Art Lande, Mal Waldron, David Kikoski, Charlie Mariano, et bien d'autres encore. Il forme son propre trio ( avec le saxophoniste américain John Ruocco et le batteur anglais Tony Levin, avec lesquels il enregistre pour le label Igloo le CD ""Cat Walk"" qui sera très bien reçu par la presse belge et étrangère), et travaille régulièrement avec le trio de Philip Catherine, le quintet de Serge Lazarevitch (avec entre autres, Matthieu Michel et Maurice Magnoni), le trio de Richard Galliano, le trio du saxophoniste et flutiste américain Lew Tabackin. Il tourne régulièrement dans toute l'Europe, en Afrique et aux Etats-Unis. Philippe Aerts enseigne la contrebasse au département Jazz du Lemmens Instituut, à Louvain (Belgique), d'Octobre 93 jusqu'en Décembre 97. En Décembre 1997, il s'installe à New York City et est engagé par le Toshiko Akiyoshi Jazz Orchestra, avec lequel il se produit tous les lundis au ""Birdland"", temple du Jazz New-Yorkais, et dans de nombreux festivals aux Etats-Unis (Monterey,etc), et tourne avec le big band au Japon , en Corée (Seoul) et en Amérique Latine. Il enregistre deux CDs avec ce Big Band. Philippe Aerts fait aussi partie du Lew Tabackin Trio et du trio de Toshiko Akiyoshi avec lesquels il tourne également dans tous les Etats-unis, en Europe et au Japon. Très actif au sein de la scène New-Yorkaise, il se produit régulièrement dans les clubs avec d'excellents musiciens: David Hazeltine, Mike LeDonne, Bill Stewart, John Hicks, Hellen Merril, Eric Alexander, Tom Harrell, Joe Locke, Nicholas Payton, et bien d'autres encore. En mars 2000, il s'installe à Vevey, en Suisse. Actuellement, il tourne avec son nouveau quartet ( Bert Joris, John Ruocco, Tony Levin ), avec le nouveau quartet de Philip Catherine, le quintet de Michel Herr , le quartet de Bert Joris , et, depuis début 2002, tourne avec la nouvelle formation de Martial Solal, le New Decaband. (avec entre autres: Martial Solal, Eric Lelann, Denis Leloup, Claudia Solal, Claude Egea). Philippe Aerts enseigne à nouveau la contrebasse au departement Jazz du Lemmens Instituut ( Louvain. Belgique.) "


 
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